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< Perrinque

Comblement
de la carrière
de Perrinque

Images

> Etat des lieux avant travaux
> La télésurveillance
> Le chantier vu de dessus
> Le chantier vu de dessous

> Visite de chantier
> Pot de fin de chantier

Etat des lieux avant travaux


Le sous-sol du hameau de Perrinque est un dédale de galeries souterraines, vestiges de l'exploitation des carrières souterraines qui s'est poursuivie jusqu'au 19e siècle.
 

En 1988 on constate que la ruine des carrières souterraines abandonnées menace directement huit maisons construites jute au dessus.
 
Des fissures dans des piliers...



... des effondrements

Les habitants du sous-sol sont indifférents, mais en surface des familles sont en danger.

La télésurveillance

De 1988 à 2005, afin que les huit maisons menacées demeurent habitables un dispositif de télésurveillance est installé.
Deux types de capteurs enregistrent en temps réel les mouvements des parois de la carrière souterraine.
Ils permettent de réaliser un historique des mouvements souterrains et, en cas d'accélération des mouvements, de déclencher une alerte 24h/24.

Des capteurs pour enregistrer l'affaissement du plafond

Des fissuromètres

Le chantier vu de dessus


Janvier 2006

Voici près de 20 ans que les habitants de Perrinque attendent une solution durable à leur problème. Le chantier de confortement s'ouvre enfin après de très longues démarches.
. C'est Jean-Guy Bertaud, Maire adjoint, qui est chargé du dossier

Une centrale à béton s'installe en plein village.
 
 

Les matériaux sont livrés. Il faudra à cet effet 450 sacs de mortier prêt à l'emploi, 5,5 tonnes d'acier IPE, 478 tonnes de ciment ainsi que 4 675 m3 de sable très fin dit sablon destiné à réaliser un mélange particulièrement homogène auquel sera ajouté 5 tonnes de bentonite pour obtenir une parfaite imperméabilisation de l'ensemble (ce produit absorbe cinq fois son poids d'eau).

La centrale à béton est destinée à produire les 4700 m3 de béton nécessaires pour combler la carrière sous les huit maisons en danger.

Curieux chantier
Une grosse intallation,
des ouvriers s'affairent dans les jardins...

... mais, apparemment rien ne se construit. Tout se passe en sous-sol à l'abri des regards. Seules les discrètes entrées de puits témoignent de cette activité souterraine, comme ici, sous une maison en cours de confortement.

En effet les matériaux encombrants sont descendus par les puits et les "aplombs", ouvertures verticales utilisées autrefois pour l'exploitation de la pierre.

Les hommes aussi s'enfoncent dans le sol.

Le chantier vu de dessous


Au fond, les ouvriers réceptionnent les matériaux venus de la surface.

90 m3 de parpaings servent à construire, en périphérie des fondations des maisons à conforter, des murs de blocage des galeries jusqu'au cerveau (le plafond) de la carrière.


Depuis la surface des forages de 60 mm, rejoignant la cavité, sont réalisés sous les maisons. Ils sont ensuite tubés tubés en PVC.
Le coulis de béton produit par la centrale est alors injecté sous pression dans la cavité murée située sous chaque maison à conforter.

On voit ici l'un de ces forages débouchant derrière un mur de blocage.

Le coulis de béton vient alors peu à peu envahir la cavité sous chaque maison.

Chaque cavité traitée est finalement comblée. Sous une maison, derrièrre ce mur, un énorme bloc de ciment obstrue la totalité de la cavité.

Visite de chantier


Avant le départ, discussion avec le journalistes.
 Le chantier se visite depuis la surface...
... ou de l'intérieur.

Au fond on discute, on pose ou on réfléchit.

Mais en sortant on continue les discussions...

... et tout finit autour d'un verre.

Pot de fin de chantier

 

Le 23 mars 2006 tout est fini, ou presque.
On fête ça
, avec les Gauriacais et les intervenants du chantier.

L'intervention du Maire : Robert BALDES

 L'intervention du Conseiller Général : Max JEANJEAN

L'intervention du député : Bernard MADRELLE

L'interventiondu Sous-préfet Michel CRECHET



L'assistance pendant la projection du film de M. Déo, relatant les travaux.

Et après...

on s'est levé...

on a bien bu et bien mangé...

pour fêter la fin de 20 ans de galère !

 

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